Opération Ville Vie Vacances (V.V.V.)

Mis à jour le 07/03/2012

Depuis 25 ans, le dispositif V.V.V. propose dans chaque département des activités culturelles, sportives et artistiques aux adolescents de 11 à 18 ans, qui, pour la plupart, « ne fréquentent pas ou peu les structures traditionnelles d’animation » et résident dans les quartiers d’habitat social de l’agglomération. Ce programme, qui associe l’Etat (direction départementale de la jeunesse, des sports et de la vie associative) et la ville de Châteauroux, est mis en oeuvre par 8 associations. Il vise à faire découvrir des disciplines sportives et artistiques (cinéma, tennis, moto, musique), à faire prendre conscience aux jeunes de leurs potentialités (organisation de séjours, création de chorégraphies, passage du brevet de sécurité routière), mais aussi à leur donner des repères dans un cadre éducatif exigeant.Les évaluations de ces dernières années ont permis de diversifier les propositions, en particulier en favorisant l’implication des filles. La qualité de l’encadrement est aussi devenue un atout de ce programme, qui cherche en permanence à s’adapter au contexte social et économique des quartiers pour coller au mieux aux objectifs qui lui sont assignés.Pour l’été 2006, 18 projets ont été validés et financés, dont 8 séjours, 3 stages et 7 animations de proximité.Comme en 2005, Monsieur le préfet rencontrera jeunes et animateurs participant au dispositif, au cours d’une visite sur site à la mi-juillet.

Ville Vie Vacances : tout un programme !

Depuis le plan "anti-été chaud" décidé dans l’urgence en 1981, le dispositif Ville Vie Vacances n’a cessé de se développer. Après n’avoir concerné que sept départements au départ, il couvre en 2000 l’ensemble du territoire. Quant aux activités prévues seulement pendant l’été, elles ont, dès 1995, débordé sur l’ensemble des vacances scolaires.
C’est donc à partir de 2000 que, dans l’indre, les actions éducatives pendant les vacances scolaires se sont structurées autour des objectifs de Ville Vie Vacances (voir ci-après). C’est à cette période également que la DDJSVA a pris en main l’animation administrative et pédagogique du dispositif.

les objectifs spécifiques de Ville vie Vacances
  • Permettre aux jeunes  de bénéficier d’activités culturelles, sportives, de loisirs et d’insertion, c’est à dire d’une prise en charge éducative durant leur temps de vacances ;
  • Compléter les dispositifs de droit commun et contribuer à la prévention de la délinquance, des exclusions, ainsi qu’à l’insertion sociale de ces jeunes.
  • Contribuer à la lutte contre les discriminations en favorisant  les rencontres et en agissant sur les préjugés.

Les actions sont destinées aux jeunes âgés de 11 à 18 ans, « ne fréquentant pas ou peu les srtuctures traditionnelles d’animation » et résidant dans les quartiers d’habitat social de l’agglomération qui sont visés en priorité.

Toutefois, afin de préserver une mixité sociale et culturelle dans les groupes constitués par les actions, les projets restent ouverts à l’ensemble des jeunes de l’agglomération. Les actions proposées ne doivent pas être de type « ghetto ».

Un effort spécifique est dédié aux filles : elles représentent aujourd’hui 35% des effectifs, contre 20% il y a 5 ans.

les avancées des 2 dernières années
  • une volonté de diversifier les propositions : des  actions sportives (stage tennis, basket), culturelles (création d’un court métrage) ou d’insertion (stage de découverte aux métiers de l’audiovisuel) sont programmées.
  • une qualité d’encadrement en hausse : c’est une des clés de la réussite des actions ; depuis 2 ans, on note  la présence d’animateurs plus diplômés et /ou plus expérimentés.
  • le développement d’une stratégie d’évaluation : un outil a été élaboré, permettant  dès 2004 de connaître davantage le public bénéficiaire, l’impact des actions sur les comportements des jeunes, ainsi que les difficultés récurrentes (conflits latents, respect des règles) : bref un autre éclairage sur  le climat social des quartiers et la politique à mener en faveur de la jeunesse.
la gestion administrative et financière
  • une coordination assurée par la DDJSVA et le service jeunesse de la ville
  • une enveloppe financière limitée mais...stable : cette situation permet de travailler en amont les projets, mais restreint aussi les possibilités d’extension du dispositif. (dotation Etat pour 2006: 14000 €)

Les aides financières de l’Etat sont complétées quasiment à parité par la ville  qui dégage une enveloppe annuelle de 12190 € (à laquelle il convient d’ajouter  des aides matérielles directes).

et pour conclure

Il faut garder ce qui fait la caractéristique de ce dispositif, à savoir la capacité à mobiliser des jeunes jusque là non repérés, et continuer à évoluer en tenant compte :

  • des besoins des jeunes pour répondre au mieux à leurs aspirations
  • des problématiques de ce public "à l’écart"
  • des évolutions démographiques et socio-économiques des quartiers d’habitat social
  • des capacités des associations à proposer des projets de cette nature

L’ensemble de ces enjeux nécessitera  de mettre en œuvre un diagnostic fin sur l’état de la jeunesse de l’agglomération. Le travail est en cours sur certains quartiers.

Les chiffres de  2006

  • 3 projets en février et pâques
  • 18 projets en été dont 5 nouveaux
  • et 1 nouvel acteur (CD Basket)
  • dont 7 en août (3 en 2004)
  • 8 séjours / 3 stages / 7 animations de proximité
  • 500 jeunes attendus, encadrés par près de 50 animateurs/éducateurs